Les procédures judiciaires devraient toujours être le dernier recours dans les affaires matrimoniales. Les parties qui sont disposées à régler un différend sans l'aide d'un tiers devraient être encouragées à le faire comme point de départ. Des accords peuvent être conclus «au-dessus de la table de la cuisine», par correspondance avec les avocats, par voie de médiation, par le processus de collaboration ou par l'arbitrage. N'importe laquelle de ces options, associée à des conseils juridiques appropriés, signifie que dans la majorité des cas, il devrait être possible d'éviter le coût et le stress d'une action en justice. Dans d'autres cas, les litiges sont insolubles et il est inévitable qu'une procédure judiciaire s'ensuit.
• Si les questions discutées sont trop complexes ou s'il y a des tensions entre les parties, il peut être plus facile d'approcher un avocat pour négocier des affaires en votre nom. Les avocats sont habitués à de telles négociations et comprennent ce qu'est un règlement juste et raisonnable. Ils peuvent alléger le fardeau de la résolution des problèmes financiers du client tout en étant en mesure de les expliquer tout au long du processus.
• Au cours du processus de médiation, les parties assistent à une série de réunions en face à face, assistées par un médiateur qui est un professionnel formé pour aider à résoudre les différends sur tous les problèmes rencontrés par la séparation des couples, ou sur des questions spécifiques telles que les arrangements pour les enfants. Le médiateur aidera les parties à identifier les questions en litige et tentera de permettre aux parties de parvenir à un consensus sans apporter la preuve d'un avis juridique. Il est conseillé aux clients de consulter un avis juridique indépendant avant de parvenir à un accord de médiation.
• En vertu du processus de collaboration, chaque personne nomme son propre avocat formé en collaboration et toutes les parties se rencontrent face à face avec leurs représentants désignés pour tenter de parvenir à un accord.
En cas d'accord, chacune des parties et leurs représentants signent un accord qui les engage à essayer de résoudre les problèmes sans aller devant les tribunaux et empêche les représentants d'agir davantage en cas de rupture de l'accord.
• Dans l'arbitrage familial, les parties nomment un arbitre, qui agit en tant que juge non officiel. La décision de l'arbitre sur les litiges financiers et patrimoniaux découlant des relations familiales sera définitive et exécutoire entre les parties.